La salle des actes, l’ancienne chapelle de l’Institut…
Avant que la chapelle ne soit construite, la messe était célébrée dans un salon au rez-de-chaussée de la villa, qui accueillait des paroissiens jusqu’en 1965.
La chapelle est construite en 1962 à la demande des sœurs dominicaines par l’architecte Henri Challe. Celui-ci va s’inspirer de la chapelle Notre-Dame-de-toutes-Grâces, de l’architecte Bouquerel, consacrée en 1951 à Mortefontaine, couvent de la congrégation d’origine des sœurs. L’architecte avait dessiné un projet de façade sculptée qui ne fut pas retenu, faute de budget.
Inspiration contemporaine
Tout comme dans la chapelle de Mortefontaine, les vitraux sont de style contemporain. Réalisés par l’atelier Sacreste présent dans le sud de la France à la fin du XIXème jusqu’au milieu du XXème, ces vitraux aux teintes jaunes et bleues forment un contraste avec les murs blancs et la charpente en bois massif. Cette charpente est en forme de “carène de navire renversée”, ce qui lui permet de gagner en hauteur et d’adopter l’aspect d’une voûte en ogive. Dans les années 1990, la chapelle fut coupée en deux sur la hauteur pour créer un entresol et ainsi doubler le nombre des salles de classe. Au dernier étage se trouve la salle des Actes, qui occupe les 2/3 de l’espace, où chaque semaine ont lieu des devoirs surveillés, et une chapelle dans le 1/3 de l’espace restant.
