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Les 6èmes racontent…

… Leur visite au PréhistoSite de Brassempouy

A Brassempouy, après avoir observé les différents animaux du Paléolithique qui vivaient ici, nous sommes arrivés devant un grand bac à sable, qui était en fait, le chantier de fouille. Il était séparé en plusieurs carrés de fouille. Matthieu, notre guide, nous a expliqué les différentes étapes des archéologues lorsqu’ils découvrent de nouveaux sites archéologiques. Puis, il nous a donné les consignes à suivre, du matériel (des pinceaux, des seaux, des pelles) et nous avons commencé.

Dans chaque carré de fouille, nous étions répartis par trois. Il fallait être minutieux, et, petit-à-petit, des objets ont commencé à apparaître. Il y avait des silex, des statuettes, des outils, des os, des pierres d’ocre, des pierres contenant du fer, des coquillages…

Après la partie « Nettoyage », il fallait les situer sur une fiche de fouille. Pour cela, on nous a donné un mètre pour mesurer les distances, et donc, bien les situer. Ensuite, il fallait les décrire au dos de la feuille de fouille, en indiquant : leur taille, leur couleur, leur dénomination et la matière en laquelle l’objet était fait. Il fallait bien observer et être attentif.

En parallèle, il y avait un atelier où il fallait deviner les différents usages du silex et les classer par famille. Enfin, d’après les différents objets sur les différents carrés de fouille, il fallait déduire à quel atelier il correspondait. Voici les ateliers : L’atelier de peinture, l’atelier d’art, l’atelier de gravure et sculpture, l’atelier de boucherie, l’atelier de fabrication d’outils, l’atelier de taille de silex et l’atelier du feu.

Nous avons pu aussi nous glisser dans la peau d’un chasseur préhistorique pendant l’atelier de lancer de sagaie. J’ai adoré !

Contrairement à ce que l’on imagine souvent, le mammouth était très peu chassé car le risque était trop élevé. En revanche, le cerf, le renne, le bison, l’auroch étaient des proies courantes.

A la préhistoire, les armes de chasse étaient principalement l’arc et la sagaie (avec ou sans propulseur). Le propulseur est un bâton souvent en bois de renne avec un crochet. Il permet de lancer la sagaie 3 fois plus vite, fort, loin et précisément. Cette invention humaine révolutionne les techniques de chasse au Paléolithique. En effet, on peut attaquer la cible à distance avant qu’elle ne fuie ou ne charge. Chaque chasseur pouvait personnaliser son propulseur en sculptant son crochet (sculpture de loup, mammouth, bison se léchant…). Il mesure environ 30 et 50 cm.

Pour l’atelier de lancer de sagaie, nous avons utilisé une arme avec une pointe en bois taillé car c’est moins dangereux pour les enfants. Mais il existe également des sagaies en pointe de silex taillé. Elles avaient aussi des plumes qui stabilisaient le jet (je m’en suis rendu compte chez moi en fabriquant des sagaies.).

J’ai beaucoup aimé peindre sur des parois. Pour la couleur noire, les Hommes de la Préhistoire utilisaient du charbon. Pour le rouge, de l’ocre, une pierre riche en fer. Ces Hommes s’aidaient des reliefs de la paroi pour donner du volume à leurs dessins. Ils représentaient souvent des animaux : des ours, des chevaux, des lions, des bisons, des mammouths laineux, des cerfs… Mais aussi des êtres légendaires : la Licorne (Grotte de Lascaux), l’Homme-oiseau (Grotte de Lascaux) par exemple.

Ils utilisaient des pinceaux en crins, leurs mains, ou bien un aérographe. L’aérographe est une ancienne technique utilisant le souffle : on place dans un récipient la peinture, on trempe dedans une branche creuse, puis on souffle à l’intérieur, sur la paroi. Ils utilisaient aussi une technique qui consistait à mettre de la peinture dans sa bouche puis la cracher sur la paroi !

Nous avons donc essayé. C’était génial ! J’ai dessiné : un cheval, un ours, un mammouth, puis j’ai mis de la peinture sur ma main pour faire une trace. J’ai regardé les parois à la fin, c’était très joli ! 

Nous avons vu comment les Homos Sapiens faisaient du feu. Mattieu notre guide, a commencé par nous expliquer que quand on tapait 2 silex l’un contre l’autre cela donner une étincelle froide donc ça ne pouvait pas allumer un feu. Pour allumer un feu il fallait utilisait une drôle de pierre assez ronde qui se nomme la Marcassite. La Marcassite contient du fer et du souffre. Quand on tape dessus avec un silex, cela donne de la fumée et un peu de cendre que Mattieu a mis dans de la mousse douce comme du coton d’un champignon qui pousse sur les arbres morts ou malades. Ce champignon s’appelle l’amadou. Il a soufflé dessus et ça a fait beaucoup de fumée et de petites cendres se sont formées. Il l’a enveloppé de paille puis a encore soufflé dessus et de petites flammes sont apparues. A cause de la paille il y a eu beaucoup de fumée. Le feu s’est vite éteint car nous ne lui avons pas donné de combustible.

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